Berlin Station (USA, 2016)

Je ne suis pas trop client des jamesbondie(u)series et autres histoires d’espionnage. J’ai souvent tendance à m’y perdre très / trop facilement. Ces dernières années, depuis les premières et inégalables saisons de 24, je suis pourtant complètement tombé sous le charme de quelques représentants du genre : The Americans (qui me manque un peu plus chaque semaine), Rubicon (trop tôt partie au champ d’honneur) et Berlin Station, donc.

Le contexte de base de celle-ci est assez simple : Daniel Miller, un analyste de la CIA, est transféré au bureau de Berlin. Sa mission : découvrir de manière officieuse la source qui alimente un célèbre lanceur d’alerte, Thomas Shaw. (Allociné)

Nous n’échappons certes pas aux clichés des héros ombrageux et torturés, à la guéguerre Est / Ouest, aux histoires emberlificotées (mais pas trop), aux renversements de rôles habituels (le méchant n’est finalement pas toujours celui qu’on croit), etc etc …, mais la réalisation, solide et classique, fait que l’on ne sort jamais de l’histoire. Le scénario, très solide lui aussi, confère aux personnages et à la plupart des situations une « crédibilité » plus élevée que la moyenne dans ce type de récits. Le rythme est assez lent et c’est d’ailleurs surprenant, je ne me suis jamais endormi devant le moindre épisode, ni même jamais ennuyé. La brièveté des saisons (9 ou 10 épisodes) y fait également beaucoup. Idem pour le casting (quel plaisir de retrouver, entre autres, Richard Jenkins et Rhys Ifans [dans un rôle assez ambigu]), impeccable.

Et puis, le bonheur, 10 semaines durant, d’entendre Bowie chanter, via le générique, qu’il a peur des Américains et du monde…

Bref, trêve de bla bla, vous l’aurez compris, j’adore Berlin Station !

Classement : B+

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